Rhum Depaz
Le rhum Depaz bénéficie d’une solide réputation d’excellence basée sur l'incontestable qualité de son terroir et sur la ténacité, la résilience de cette distillerie hors du commun.
La distillerie produit des rhums à la fois classiques et raffinés, riches et très équilibrés, sous la houlette de Nora Carrion-Martinez, la Maître de Chai d’origine cubaine qui a tant influé sur le caractère et la qualité des rhums Depaz.
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Depaz, un phénix renaît de ses cendres
La situation géographique de la distillerie est parfaite, située à Saint Pierre de la Martinique, à deux kilomètres de l’océan sous les flancs de la Montagne Pelée, le terroir est riche, gorgé de minéraux par la proximité du volcan. Les sols légers drainent l’eau de pluie et le climat tropical est propice à l’agriculture.
À l’origine, vers 1650, l’habitation La Montagne est le domaine agricole de Jacques Duparquet, premier gouverneur de l’île, consacré au tabac, à l’indigo et à la canne à sucre. Mais comme partout sous les tropiques, la crise sucrière de la fin du XIXe siècle ruine ce marché et les plantations sucrières, quand elles le peuvent, s’équipent d’installations de chauffe pour se lancer dans la production de rhum.
Les exploitants rhumiers prospèrent et participent à l’essor de la Martinique et de la ville de Saint-Pierre surnommée alors “ le petit Paris des Antilles”. Plusieurs familles travaillent conjointement sur l’exploitation, dont la famille Depaz.
Le 8 mai 1902, tout s’effondre. La Montagne Pelée entre en éruption et rase toute la région de Saint-Pierre, tuant environ 20% de la population de l’île.
A cette époque, le jeune Victor Depaz est en métropole, à Bordeaux, où il poursuit ses études. Il est l’unique survivant, mais dégoûté et ruiné, il choisit de s’installer au Canada. Pourtant, en 1917, il retourne à Saint-Pierre où l’exploitation est à l’abandon, et décide de remonter l’affaire, de lui donner son nom, et de relancer la production de rhum. La maison est reconstruite, ainsi qu’une distillerie moderne et bien plus productive. En 1922, une première médaille leur est décernée à Marseille. Depuis lors, la distillerie est entre les mains des descendants Depaz et s’est solidement implantée dans le paysage culturel et économique de la Martinique.
La singularité de Depaz
En premier lieu, c’est la situation géographique de Depaz qui lui procure des avantages certains : une eau extrêmement pure, filtrée par les sols volcaniques, de fameux sols enrichis d'éléments minéraux favorables à la culture de cannes à sucre exceptionnellement sucrées et aromatiques, et un climat tropical favorisant un vieillissement harmonieux.
Le rhum agricole est produit sans délai, dès la récolte des cannes à sucre, broyées dans un antique moulin à vapeur. La bagasse, résidu fibreux des cannes est recyclée en combustible et en engrais, témoignant de la préoccupation écologique et environnementale de Depaz, qui par ailleurs a instauré des méthodes de piégeage des insectes, et réalisé des installations de production d’énergie, par panneaux photovoltaïques, notamment.
La phase de fermentation, au moyen de levures boulangères soigneusement sélectionnées, précède la distillation dans les colonnes créoles, l’une de cuivre et l’autre mixte, cuivre et inox. A l’issue de l’opération, l’eau-de-vie produite titre environ à 70° d’alcool.
L'un des secrets de Nora Carrion-Martinez, la Maître de Chai, consiste à ne pas réduire le rhum agricole au moment de sa mise en fût de chêne américain ex bourbon pour certains, et chêne français ex cognac pour les autres.
Les rhums agricoles Depaz bénéficient de l’Appellation d’Origine Contrôlée Martinique. Ils sont empreints de notes minérales caractéristiques de leur terroir et de la saveur très aromatique de leurs cannes à sucre.
La gamme est vaste et bien éventaillée, du rhum blanc (cuvée de la Montagne), au rhum vieux cuvée Victor, au rhum hors d’âge en finition porto, et aux éditions brut de fût, single cask, de quoi ravir les palais les plus exigeants et séduire les nouveau amateurs de rhum prestigieux.