Rhum cubain

Découvrir l’histoire particulière du rhum cubain

Peu de régions dans le monde peuvent se vanter d’avoir fait l’objet de tant de rêves, de convoitises et de rebondissements au cours du XXe siècle.

Cuba, et son célèbre rhum, imprégné du soleil d’Amérique du Sud, inspirent aujourd’hui des moments de détente et de convivialité. Mais remontons d’abord un peu le temps.

C’est au milieu du XIXe siècle, avec l’arrivée des premiers alambics sur l’île, que le rhum voit le jour dans sa forme actuelle : une composition aromatique raffinée et équilibrée, appréciée du roi d’Espagne ainsi que par les locaux.

Cuba est réputée pour cultiver de la canne à sucre de haute qualité, grâce à un climat tropical particulièrement favorable. Des distilleries se développent alors à travers le pays. La période de prohibition aux États-Unis accélère cette industrie, jusqu’à ce qu’en 1925, 20% du pays soit recouvert de plantations. Un chiffre impressionnant de bouteilles est distribué, des touristes viennent en masse découvrir de nouveaux cocktails, les marques locales signent leurs premières exportations. Le rhum cubain est à son apogée.

La révolution cubaine, suivie par la reprise de nombreuses plantations et distilleries par l'État stoppe net cette épopée. Les réglementations deviennent plus strictes, incitant de nombreux Maestros del Ron Cubano, les maîtres du rhum cubain, à quitter le pays.

Cet exode de connaissances a fait voyager le style cubain dans les pays alentour, tels que le Guatemala ou le Panama. Encore aujourd’hui, des marques sont empreintes de la douceur et de la complexité du rhum cubain.

 À Cuba, l’art de distiller, de faire vieillir et d’assembler des rhums de haute qualité doit toujours répondre à des normes très strictes. Une cuvée est produite à partir de mélasse fermentée puis distillée en colonne et avoir une teneur en alcool minimum de 37,5°.

Pour ce qui est du vieillissement, le rhum cubain doit reposer au moins deux ans en fûts de chêne blanc américain afin de porter l’appellation Añejo, de trois à cinq ans pour être étiquetés Reserva. Les rhums les plus vieux sont nommés Gran Reserva.

Notre sélection de rhums cubains

Le rhum cubain s’est fait une place de choix dans la collection des barmen. Les rhums blancs de la marque Havana Club ou Bacardi sont souvent utilisés comme base à cocktail pour des préparations emblématiques comme le Mojito et le Daiquiri. Le pays regorge également de trésors aromatiques dédiés à la dégustation dans sa version la plus noble.

Humez son doux parfum, trempez vos lèvres une première fois, avalez une seconde gorgée. Prenez le temps d’allumer un cigare si vous le souhaitez. Le rhum cubain est un nectar qu’on apprécie pour la qualité de son raffinement et ses palettes aromatiques richement élaborées.

César Martí, Maestro Ronero cubain si réputé qu’on ne le présente plus excelle dans l’art de proposer des rhums de mélasse d’exception. Le rhum vieux Eminente Reserva 7 ans est un parfait exemple de sa maîtrise des mariages des saveurs et du vieillissement. Ce vieux rhum composé à 70 % d’aguardiente, offre une expérience veloutée, guidée par des notes de caramel, de vanille et d'épices.

Le rhum cubain continue son opération séduction avec le rhum ambré Eminente Ambar Claro. Le flacon, particulièrement élégant, de ce rhum doré renferme un nectar tout aussi précieux et complexe. La dégustation est teintée de vanille et de miel, sublimés par un second palais plus boisé. Cette cuvée est une alternative audacieuse pour apporter de la vitalité à vos cocktails.

Si vous avez du mal à choisir, le coffret rhum Bacardi Discovery 3x10cl contient trois mignonnettes d’une des plus célèbres rhumeries de l’île : Bacardi Anejo 4, Bacardi 8 ans Reserva Ocho, Bacardi 10 ans Gran Reserva Diez. Impossible de ne pas succomber aux profils de ces trois trésors.