Rhum vieux Bally millésime 2003

Les origines du rhum vieux Bally millésime 2003

La maison Bally a été fondée en 1923. C’est l’une des plus anciennes distilleries martiniquaises. Jacques Bally, son fondateur, a fait figure de précurseur en multipliant les expérimentations pour maîtriser et améliorer chaque étape du processus de fabrication.

À la fin de la Première Guerre mondiale, Jacques Bally cherche une solution pour écouler le stock conséquent de rhum agricole qui lui reste. C’est alors qu’il a l’intuition de le laisser vieillir en fûts, faisant fi des moqueries de ses concurrents, étonnés par le fait de laisser s’évaporer du rhum.

Maîtrisant l’art du vieillissement, Bally offre en toute logique l’une des gammes de rhums vieux et millésimés AOC Martinique la plus réputée.

Seul exemple d’appellation d’origine contrôlée appliquée au rhum, l’AOC Martinique valorise les marques locales engagées dans une production artisanale, responsable, et la promotion d’un savoir-faire traditionnel ancestral.

Comment déguster le rhum vieux Bally millésime 2003 ?

Le rhum vieux Bally 2003 présente une robe acajou aux reflets dorés, qui présage de notes boisées au nez. Des arômes végétaux de sous-bois se mêlent aux arômes de fruits confits, d’orange et fruits séchés. L’ensemble se termine sur des notes épicées et gourmandes de fruits à coque et de chocolat noir.

En bouche, la promesse est tenue. Le mélange est épicé. On retrouve le fruité caractéristique de la Maison Bally et le chocolat noir. Mais c’est toujours le boisé qui domine, illustrant l’art du vieillissement martiniquais. L’attaque de la finale est ronde, mais non moins intense.